PODCAST : Produits chimiques PFAS détectés dans davantage de services d'eau du CT

Les produits chimiques PFAS obligent certaines réserves d’eau du Connecticut à procéder à des améliorations d’un million de dollars – et même à envisager de trouver de nouvelles sources d’eau. Ces produits chimiques, souvent appelés « produits chimiques éternels » parce qu’ils ne se décomposent pas naturellement, ont des effets néfastes sur la santé, allant des problèmes immunologiques au cancer.

Ebong Udoma du WSHUparlé avecAndrew Brown de CT Mirrorpour discuter de son article « De plus en plus de villes du CT trouvent des PFAS dans leurs approvisionnements en eau », dans le cadre du podcast collaboratif Long Story Short.

Vous pouvez lire son histoire ici.

WSHU : Bonjour Andy, que sont les produits chimiques PFAS ? Et pourquoi apparaissent-ils maintenant dans un approvisionnement en eau plus local dans le Connecticut ?

UN B: Oui, il s’agit d’un groupe de produits chimiques fabriqués par l’homme qui existent depuis plus de 50 ans. Ils les trouvent désormais dans les réserves d'eau à des niveaux très faibles, mais ils sont importants parce que les systèmes d'approvisionnement en eau les testent enfin à des niveaux qui leur permettraient de les détecter et de connaître la quantité de ces produits chimiques dans leur eau. fournir.

L'EPA au niveau fédéral va de l'avant avec une règle ou un règlement qui obligerait les systèmes publics d'eau à tester et échantillonner régulièrement ces produits chimiques qui ont été produits pour diverses choses, y compris la fabrication d'ustensiles de cuisine en téflon et de nombreux autres processus de fabrication. Et ces produits chimiques ont été trouvés dans le sol, les eaux souterraines et l’eau potable partout sur la planète. Et ils sont devenus une préoccupation encore plus grave aux États-Unis au cours des deux dernières décennies. Nous en sommes donc maintenant à un point où de nombreux systèmes d'approvisionnement en eau desservant les communautés testent ces substances. Et il s’avère que beaucoup les trouvent.

WSHU : Plus ils effectuent de tests, plus ils découvrent ces produits chimiques. Alors, qu’a-t-on fait à ce sujet ? Je crois comprendre qu'un certain nombre d'États se sont réunis et ont poursuivi les fabricants en justice. Que se passe-t-il avec ça ?

UN B: Oui, il y a un grand nombre de procès. Je ne compte plus le nombre de cas jugés par un tribunal fédéral de Caroline du Sud, mais ils se comptent par centaines. Et il y a les services publics des eaux, il y a les procureurs généraux des États, il y a des plaignants privés qui poursuivent tous plusieurs entreprises qui étaient les plus grands fabricants de produits chimiques PFAS au cours des 50 dernières années. Et ces entreprises comprennent d’énormes sociétés comme 3M et DuPont.

Plus récemment, un vaste règlement national a été proposé, qui indemniserait les systèmes publics d'approvisionnement en eau qui ont déjà trouvé ces produits chimiques dans leurs approvisionnements en eau ou pourraient les trouver dans un avenir proche. DuPont, ainsi que plusieurs sociétés qui leur sont liées, ont proposé un règlement de 1,1 milliard de dollars, qui a été envisagé. 3M, qui était le plus grand fabricant de ces produits chimiques, a récemment proposé un règlement de 10,3 milliards de dollars sur 13 ans qui irait aux systèmes publics d'approvisionnement en eau qui trouveraient à nouveau ces produits chimiques dans leur eau. Tout cela était bien beau. Je pense que certains plaignants étaient prêts à accepter cela.

Mais le mois dernier, les procureurs généraux de plus de 20 États, y compris notre procureur général William Tong ici dans le Connecticut, ont déposé une requête pour s'opposer à ces règlements, en particulier à celui de 3M, affirmant que le règlement pourrait avoir un impact sur les droits des États à poursuivre en justice les fabricants de PFAS. avenir. Et ils ont également fait valoir de manière générale que le règlement ne constituait pas une compensation suffisante pour les dommages causés à l’environnement et du point de vue de la santé publique.

WSHU :Que demandent Tong et les autres procureurs généraux ?

UN B: Dans le cadre d’un règlement – ​​comme celui que proposent 3M et DuPont – on s’attend à ce qu’ils puissent bénéficier à l’avenir de l’immunité contre d’autres poursuites similaires. Ils veulent éliminer leur responsabilité légale. Le procureur général William Tong et d'autres membres d'un groupe bipartisan de procureurs généraux ont affirmé que la renonciation qu'ils demandent au tribunal fédéral d'approuver dans cette affaire est beaucoup trop large et aurait potentiellement un impact sur les droits des procureurs des États de poursuivre en justice, par exemple, pour contamination. des eaux souterraines ou simplement de l'environnement général à l'avenir. Ils veulent donc voir un langage plus strict, un langage plus strict quant à la responsabilité que 3M pourra éviter à l'avenir dans le cadre du règlement.